Les termes par lesquels on réfère à eux dans la littérature peuvent être variés. On notera par exemple « Autistes de Haut Niveau » ou « Troubles Envahissant du Développement Sans Déficience Intellectuelle ». Les déterminants génétiques du trouble ne sont plus discutés, pas plus que l’importance de dispositifs sociaux-éducatifs nécessaires à répondre à leurs besoins singuliers.
On les décrit souvent comme malhabiles à construire, réguler des interactions sociales; ce à quoi les enfant typiques parviennent en développant une intelligence émotionnelle relative à chaque situations. Celle-ci ne sert pas à l’enfant typique qu’à se faire des amis, elle peut aussi le préserver de certains traquenards, embarras et autres pièges sociaux. A cet égard les personnes Asperger et notamment les enfants peuvent s’avérer naïves et servir de proies faciles à des camarades taquins hors champ du regard d’adultes. Leurs expressions peuvent être platement véridiques et surprenantes par rapport à ce qu’on attendrait des pratiques affectives et sociales habituelles.
Voyons l’échange d’un clinicien et d’un enfant Asperger :
S. Raymond Aïgba